L’intervention se déroule en 2 étapes :
- T1 : une phase de test de stimulation épidurale (3 jours d’hospitalisation)
- T2 : l’implantation définitive du neurostimulateur (2 jours d’hospitalisation)
La phase test (T1)
Le choix de l’électrode à implanter est déterminé en fonction de l’étendue du territoire douloureux et de l’anatomie rachidienne du patient.
En fonction de l’électrode choisie, l’implantation se fait par technique chirurgicale (anesthésie générale) ou percutanée (anesthésie locale).
L’électrode est implantée dans l’espace épidural, au niveau cervical pour les douleurs des membres supérieurs, au niveau thoracique pour les membres inférieurs et lombaire.
Elle est ensuite reliée à des câbles tests connectés à un stimulateur externe.
La période test se passe sur 3 jours à l’hôpital puis 3 à 4 jours à domicile.
Le neurostimulateur est activé dès J0 ou J+1. Le neurochirurgien ou l’infirmière référente paramètre les réglages. Vous possédez de votre côté une télécommande pour allumer et éteindre l’appareil, et en régler l’intensité.
Si vous constatez une diminution de la douleur d’au moins 50%, il vous est proposé d’implanter le neurostimulateur. En cas d’échec, une ablation de l’électrode vous sera proposée.
L’implantation définitive (T2)
Cette seconde étape permet d’internaliser les câbles et le générateur. Le générateur, rechargeable ou non selon votre consommation d’énergie pendant cette période test, est implanté sous la peau, au niveau abdominal ou fessier, sous sédation profonde ou anesthésie générale.