Votre suivi à court terme
L’hospitalisation post-opératoire dure en moyenne une semaine. Les soins de cicatrice sont réalisés.
La mise en route du système de stimulation se fait généralement le jour même de l’intervention, et les paramètres de stimulation progressivement ajustés par le neurologue et le neurochirurgien. Les traitements médicamenteux venant en complément sont également adaptés.
Vous disposez d’un système de contrôle de votre stimulateur afin de vérifier si nécessaire son bon fonctionnement.
Votre suivi à long terme
Pour obtenir un état moteur stable, des ajustements répétés des paramètres de stimulation et une adaptation parallèle du traitement médicamenteux sont nécessaires, principalement au cours de la première année postopératoire. Le traitement antiparkinsonien est réduit d’autant plus que le bénéfice de la stimulation seule est important.
Un suivi au long cours est justifié en collaboration avec votre neurologue référent, votre centre expert et votre médecin traitant afin d’ajuster vos traitements médicamenteux et détecter d’éventuelles complications ou des modifications de votre comportement. Si votre symptomatologie parkinsonienne s’accentue progressivement, les paramètres de stimulation seront majorés. En cas de mouvements anormaux, on ajustera selon le cas les paramètres de stimulation.
Risques et complications
Comme toute intervention chirurgicale, la stimulation cérébrale profonde présente différents risques, notamment un risque hémorragique. La survenue d’un hématome intracérébral peut entraîner un déficit neurologique variable selon la topographie et la taille de la lésion.
Des complications infectieuses secondaires à l’implantation de matériel étranger sont possibles (2 % des cas) justifiant le retrait du matériel jusqu’à la guérison et avant toute réimplantation.
D’autres complications relatives à l’implantation du matériel ont été décrites mais sont devenues rares : fracture du câble de connexion, fracture ou déplacement d’électrode, dysfonctionnement du neurostimulateur.
Selon la cible anatomique, des effets secondaires peuvent survenir (spasmes musculaires, troubles visuels), parfois de façon transitoire.
Durant la phase de réglage des paramètres de stimulation et d’adaptation du traitement, on peut également observer des paresthésies, une dysarthrie, une aggravation de la stabilité posturale, des déviations monoculaires, des phénomènes végétatifs (nausées, chaleur, sueurs, malaise).